Albert Gleizes et ses élèves
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Albert Gleizes
"Pas d'œuvre d'art vraie qui ne trouve sa justification et son sens dans les besoins physiques et métaphysiques de l'homme"
En mars 1913, Guillaume Apollinaire salue en termes chaleureux la recherche d'Albert Gleizes : «Alors se développèrent ces harmonies qui sont parmi ce que les arts plastiques ont produit de plus sérieux».
Témoignages, documents et études attestent de sa présence à la naissance de l'art moderne. La place particulière qu'occupe Gleizes dans l'histoire de la peinture moderne est due essentiellement à l'évolution de son oeuvre.
La vie et l'oeuvre de Gleizes sont un cheminement où l'homme apprend en permanence, ponctuée de conclusions partielles, bases d'un nouveau départ.
Albert Gleizes est né à Paris en 1881.
Après avoir fait ses premiers dessins dans l'atelier de décoration de son père, Albert Gleizes expose au salon d'Automne dès 1903, mais dès 1908, simplifie sa vision.
Déjà en 1906, Picasso avait bousculé les approches conventionnelles avec "Demoiselles d'Avignon". En 1908 Georges Braque avait rejoint l'Estaque pour appliquer l'enseignement de Cezanne, initiateur du "Cubisme". Mais entre 1907 et 1911, les recherches de Braque et de Picasso ne sont connues que d' un cercle d' amateurs éclairés ayant accès aux ateliers. Albert Gleizes en fait partie mais aussi Metzinger, Delaunay, Le Fauconnier, Léger, Gris, La Fresnaye, Lhote, Villon. Seul le marchand Kahnweiler les accueillent pour exposer.
La première fois qu'Apollinaire écrit le mot cubisme, en chroniquant le Salon d'Automne de 1910 dans la revue Poésie, c'est en effet pour déplorer son utilisation erronée par la critique, et l'absence de son inventeur, Picasso : " L'on a un peu parlé d'une manifestation bizarre du cubisme. Les journalistes mal avertis ont fini par y voir de la métaphysique plastique. Mais, ce n'est même pas cela, c'est une plate imitation sans vigueur d'ouvrages non exposés et peints par un artiste doué d'une forte personnalité et qui, en outre, n'a livré ses secrets à personne. Ce grand artiste se nomme Pablo Picasso. Mais le cubisme au Salon d'Automne, c'était le geai paré des plumes du paon. "
Gleizes a donc été parmi les premiers à affronter la réaction scandalisée du public lors des Salons des Indépendants de 1911 à Paris et à Bruxelles. Face à cette réaction, l'ensemble de ces artistes se rassemble dans la Section d'Or qui expose en Octobre 1912 et dont Albert Gleizes anime le groupe cubiste avec les frères Duchamp, Kupka et Jean Metzinger
C'est le début d'une recherche - parallèle aux travaux de Jean Metzinger, Henri Le Fauconnier et Robert Delaunay- qui aboutit, vers 1914, à une forme épurée du cubisme.
Il doit sa réputation de théoricien du mouvement à ses écrits, dont "Du cubisme", avec Jean Metzinger, ouvrage théorique publié en 1912. En 1915 Gleizes réalise ce qu'on nomme sa «première oeuvre abstraite», que Gleizes préfère qualifier d'«allusion figurée».
Le déploiement de l'oeuvre d'Albert Gleizes traverse la première moitié du XXème siècle avec des fortunes diverses : à l'obscurité des commencements succède la renommée militante des Salons de 1911 et 1912 ; puis vient une ère de voyages : New York, Barcelone, les Bermudes. A partir de 1920, après la "grande guerre", la Section d'Or" est active de nouveau et totalement cosmopolite.
Pour Albert Gleizes publications et expositions s'enchaînent. Il est accueilli dans les cercles littéraires et scientifiques d'avant-garde. Alors que la plupart de ses compagnons et concurrents amorcent un retour à la peinture figurative, Gleizes développe les principes du cubisme. Après 1930, l'artiste partage ses créations entre deux aspirations qui conduisent son art aux bords de «l'expression du sacré» : un «désir de fresque», puisé dans la contemplation des arts premiers de l'Occident, mais aussi un désir d'Orient, qui trouve son origine dans la connaissance de l'art asiatique.
Il crée en 1927 une communauté d'artistes-artisans à Moly Sabata - Sablons - dans l'Isère et à partir de 1941, la foi catholique marque sa recherche spirituelle.
Une grande rétrospective de son oeuvre est organisée à Lyon en 1947.
Il décède le 23 Juin 1953 à Saint Rémi de Provence (ou à Avignon ?).
Considéré comme révolutionnaire par des critiques superficiels, puis par les mêmes comme un homme d'un autre âge, Gleizes est demeuré classique en ce sens que le sort de la peinture lui importait. Mais il a transformé l'art de peindre, et c'est pourquoi son oeuvre a été dédiée à l'avenir.
Une constante : l'enseignement
Ce qui caractérise l'œuvre d'Albert Gleizes est son évolution permanente, ponctuée de point d'analyse, traduite souvent dans des écrits associés. Cette analyse n'avait semble-t-il pas l'objectif de donner un cadre aux évolutions futures, mais bien de retracer le cheminement et d'aboutir à quelques conclusions partielles.
Cet aspect de l'œuvre est aussi une démonstration de l'importance qu'Albert Gleizes donne à l'enseignement, aux transfert des conclusions obtenues à des "disciples".
Dans une certaine mesure, l'approche de Gleizes se rapproche des botanistes empiriques du XVII siècles, qui cueillait les différentes plantes, puis de retour à leur laboratoire les classaient, dans le seul but de laisser leurs conclusions, vraisemblablement incomplètes, à leurs disciples.
Moly-Sabata s'inscrit dans cet esprit : un creuset propice à la réception d'un enseignement fruit de l'expérience. Il s'en explique dans deux textes (1930, 1936) :
"Mon effort de peintre a depuis plus de trente ans porté sur ce travail de réfection de l'homme : ma peinture comme moyen expérimental de moi-même; mes livres comme des essais d'éclaircissement intellectuel, mes organisations pratiques de Moly-Sabata à Sablons Isère, des Méjades à Saint Rémi de Provence comme aide à des artistes et intellectuels qui veulent se retrouver, corroborent l'unité de mes intentions sous des aspects différents".
"Mon art, je l'ai voulu métier, simple, direct, pareil à celui des artisans avec lesquels au XVIIIème siècle les intellectuels de la profession, les artistes avaient coupé toute relation. Ma vie, je l'ai organisée avec les paysans, liée avec leurs travaux; mes préjugés et mes superstitions de formation scolaire, je les ai vus céder à l'étude d'autrefois dans les documents mêmes et à ce que l'expérience m'a laissé entrevoir".
Ses principaux élèves furent :
Les hôtes de Moly-Sabata tels :
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Mais aussi :
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Du cubisme
Albert Gleizes, Jean Metzinger (1912/1913)
Présence Vers Une Conscience Plastique
Cet opuscule, rédigé à l'aube du Cubisme, apportent deux affirmations majeures : le précepte de ne plus imiter la nature, mais sa
seule opération de créatrice de formes, et une sentence forte: "Que le tableau n'imite rien"
Consultable à la Bibliothèque municipale de Lyon
Du cubisme et des moyens de le comprendre
Albert Gleizes- 1921
Ed La Cible - Paris
Consultable à la Bibliothèque municipale de Lyon
TRADITION ET CUBISME - Vers une conscience plastique -
articles et conférences 1912-1924
ED. J. POVOLOZKY
Recueil d'articles
Spiritualité, Rythme, Forme
(mentionné par A. Dangar)
La peinture et ses lois. Ce qui devait sortir du Cubisme 1 - Original P., Imprimerie Croutzet, 1924, Painting and its Laws
Albert Gleizes
In-8, br., 58 pp., illustrations de l'auteur. Essai publié dans la Revue ""La Vie des Lettres et des Arts"" mars 1923.
From Cubism to Classicism - Gino Severini
Traduction, introduction et notes par Peter Brooke
publié par les Éditions Francis Boutle (Londres).
Nombreux articles dans "Clarté"
(cité dans "Musique vivante avec César Geoffray" )
La forme et l'histoire
Albert Gleizes - 1930
publication 1932
ARTICLES de Gleizes sur Moly-Sabata:
Moly-Sabata ou le Retour des Artistes au Village, Sud-Magazine, Marseille,numéro 1021, Juin 1932.
L'homme devenu peintre
Albert Gleizes - 1948
En 1948, trente-six ans après "Du cubisme" co-écrit avec Jean Metzinger, Albert Gleizes, souhaite exposer dans un traité sa
conception de la peinture moderne. Cet ouvrage approfondit la rupture avec les traditions nées de la Renaissance, auxquelles
Gleizes reproche un asservissement au monde sensible qui se traduit pour le peintre par une dépendance excessive envers le
sujet traité comme un spectacle. Gleizes annonce un ordre plastique nouveau et toujours d'actualité aujourd'hui. La peinture
existe indépendamment de l'imitation ; le règne de la non-figuration qui s'est confirmé dans les années 1950 validera la nécessité
proclamée par Gleizes d'une transformation radicale de la peinture.
Peinture et Perspective descriptive
Albert Gleizes - 1927
Edition Moly-Sabata
Confèrence faite à Paris le 22 mars 1927, à la Fondation Carnegie, pour l'Union Intellectuelle Française augmentée de quelques
notes, Sablons (Isère), Editions Moly-Sabata, 1927; 18x11,6 cm., brossura, pp.72
Puissance du cubisme
Albert Gleizes
Ed. Presence;Vers Une Conscience Plastique
Recueil d'articles
Vie et mort de l'Occident chrétien
Albert Gleizes
Edition Moly-Sabata - (1930), in-12, br., n.c. 220 pp.
De ces trois études dont deux furent publiées dans la revue Les Cahiers de l''Étoile
Art et religion, art et science, art et production
Albert Gleizes
1/ Edition originale : Edition Presence, Sablons (Isère), EDITIONS MOLY-SABATA, 1933. In 12 br.
Conférence faite à Lodz, Pologne, le 28 avril 1932 pour le Grupa
Sztuki Nowoczesnej et à Stuttgart, Wurtemberg, le 6 mai 1932 pour le Kunstgebaude.
2/ En anglais : Éditions Francis Boutle (Londres)
Traduction, introduction et notes par Peter Brooke. Avant-propos
par Bruce Arnold (Art and Religion, Art and Science, Art and Production)
Homo centrisme ou le retour de l'Homme Chrétien : Le Rythme dans les Arts
Plastiques
Albert Gleizes
Edition Moly-Sabata, 1937
Recueil d'articles
Les Paysans d'aujourd'hui, Anthologie d'auteurs contemporains
Braibant Marcel,
2e édition, Mercure de France, 1939 (broché, 19x14, 240pages)
Albert Gleizes rend compte de l’expérience de Moly-Sabata, en côtoyant quelques écrivains également habiles au pinceau:
Jean de La Varende ou Ramuz, et de nombreux autres.
La Signification Humaine du Cubisme
causerie faite par Albert Gleizes au Petit Palais, 18 Juillet 1938.
Voir aussi la bibliographie plus spécifique à Moly Sabata
Albert Gleizes - Bibliographie
Albert Gleizes. Le cubisme en majesté
Réunion des Musées Nationaux |
MASSENET MICHEL |
ALBERT GLEIZES - For and Against the Twentieth Century
de Peter Brooke
|
Albert Gleizes : Catalogue raisonné (Coffret : 2 volumes)
![]() |
A.Varichon chez SOMOGY (AIMERY) |
Albert Gleizes et ses amis. Salon d'Automne 1938
Ed. Galerie F. Tournie
L'itinéraire pictural et spirituel d'Albert Gleizes
Dom Angelico Surchamp
Albert Gleizes. 1881-1953
Ed. Museum Calvet
Albert Gleizes
Daniel Robbins
Ed. Solomon R. Guggenheim - 1964
Albert Gleizes. 1881-1953. Exposition rétrospective 1965.
in-4 broché, 80 pages, 88 illustrations noir et couleurs.
Paris, MNAM, 1965,
Albert Gleizes. 1881-1953 . Retrospective. Exposition Juin-Octobre 1969
Ed. Galerie d'Art Moderne
Albert Gleizes. 1881-1953. Exposition du 06/11/1971 au 20/12/1971 au Musée ROYBET-FOULD
IN 8. BR [MOY]. 32 PP. 8 Ill en noir.[BE]
Ed. Presses Artistiques
Peintures d'Albert Gleizes. 1912-1952
ED. Galerie Françoise Tournie
ALBERT GLEIZES - L'oeuvre graphique : "La lumière et le trait"
Exposition de juin à septembre 1990. |
Albert Gleizes, 1881-1953, legs de Madame Juliette Roche Gleizes,
catalogue broché, 22 x 16 cm, 112 pages, très nombreuses illustrations noires et couleurs
exposition présentée par Bernard Dorival, réalisée par Pierre Alibert, du 26 octobre au 9 décembre 1982, Fondation
nationale des arts graphiques et plastiques
Gleizes, biographie
Pierre Alibert, Galerie Michèle Heyraud, Paris, 1990 (broché, 22 x 15 cm, 254 pages, illustrations noires)